Le Pôle France Course au Large de Port la Forêt compte parmi ses membres les cinq derniers vainqueurs du Vendée Globe. Michel Desjoyeaux (2001-2009), Vincent Riou (2005), François Gabart (2013) et Armel Le Cléac’h (2017). Trois d’entre eux étaient bizuths de l’épreuve et tous issus de l’exigeant circuit du monotypes Figaro !
Pour l’édition 2020, plusieurs bizuths membres du Pôle sont en recherche de partenaires dans l’espoir d’égaler leurs ainés. Le temps presse pour disposer d’une monture digne de leurs ambitions et étoffer un collectif d’entraînement en quête d’une nouvelle victoire.
Le SPORTIF au cœur du dispositif
Sur la trentaine de concurrents au départ du Vendée Globe, certains s’affrontent pour la gagne, d’autres souhaitent vivre une belle aventure humaine en solitaire sur une navigation autour du monde. Entre les deux extrêmes, une frange de navigateurs se situent dans le registre sport/aventure et mènent de beaux projets.
Un équilibre entre tous est nécessaire pour écrire de belles histoires de marins et pérenniser le succès populaire et médiatique de cette compétition hors du commun.
=> Les membres du Pôle France s’inscrivent majoritairement dans la première catégorie. Dans cet objectif de victoire, la structure de Port-la-Forêt s’efforce de réunir un groupe suffisamment étoffé pour optimiser ses entraînements et élever le niveau sportif global.
Conforter les Filières d’excellence
L’ambition du Pôle est de favoriser l’émergence de jeunes talents issus de ses rangs, ou des filières de détection sportives clairement identifiées qui font l’ADN du Pôle Finistère depuis sa création, il y a 20 ans. Beaucoup de partenaires financiers se sont reconnus dans cette logique de recrutement en s’appuyant principalement sur des critères sportifs pour sélectionner leur skipper. Notons par ailleurs que les deux derniers vainqueurs du Vendée Globe sont issus de ces Filières misent en place par le Pôle France : Armel Le Cléac’h ayant fait ses classes au Challenge Espoir (actuellement Bretagne CMB, qui détecte, forme et accompagne les jeunes skippers en devenir) et François Gabart ayant été vainqueur du Challenge Espoir puis skipper de la Macif (qui accompagne l’excellence de la course au large)
=> Ces Filières sont la preuve de la réussite de la détection et de l’exigence de la formation qui poussent les skippers vers le haut niveau. Il est nécessaire d’en assurer la continuité.
Constituer un collectif d’entrainement performant
En 2017, une nouvelle génération de jeunes talents – presque tous issus des Filières – cherche des financements et a clairement fait acte de candidature pour le prochain Vendée Globe : Nicolas Lunven, vainqueur Solitaire 2O17, Yoann Richomme, vainqueur de la Solitaire 2016, Charlie Dalin, double champion de France en 2014 et 2016. On peut aussi citer Anthony Marchand, Éric Péron, Sébastien Simon habitués des podiums qui ont affirmé leur motivation à être sur la ligne en 2020 aux Sables d’Olonne.
Le Pôle est impatient de les voir étoffer le groupe de navigateurs aguerris qui devraient porter ses couleurs sur le prochain Vendée Globe. En termes d’efficacité, la constitution d’un collectif performant bien en amont de la compétition représente pour le Pôle un atout majeur. Actuellement, Jérémie Beyou construit un bateau neuf tandis que Romain Attanasio, Sam Davies, Yann Elies, Morgan Lagravière, Paul Meilhat disposent déjà de machines optimisées mais avec des budgets de fonctionnement qu’ils doivent trouver pour certains ou conforter pour d’autres.
Christian Le Pape : » Aujourd’hui nous disposons d’un noyau dur de jeunes navigateurs auxquels nous croyons, des coureurs qui arrivent à maturité sur l’eau et à terre et représentent d’ores et déjà les fers de lance de la nouvelle génération. A l’instar de tous leurs prédécesseurs, ils représentent par leurs résultats sportifs et leur énorme motivation une garantie d’excellence pour un partenaire. Offrez-leur une opportunité de le démontrer sur le prochain Vendée Globe. »