Le Pôle abrite un noyau dur de coureurs déterminés à être sur la ligne du départ du Vendée Globe. Folle utopie ? Certes la recherche de financements est un parcours d’obstacle compliqué mais ce n’est pas toujours mission impossible. Deux annonces récentes ont ramené un vent d’optimisme dans ce cercle des tourdumondistes en quête de partenaires.
Charlie Dalin et Sébastien Simon, issus des filières de détection et de promotion des jeunes talents Bretgna CMB et Macif, affichaient leur ambition de changer de dimension vont réaliser leur rêve de Vendée Globe en 2020 et naviguer autour du monde en solitaire sur les traces de leurs glorieux aînés. Rappelons que les deux derniers vainqueurs du Vendée Globe, François Gabart (2013) et Armel Le Cléac’h (2017) sont d’anciens lauréats de ces opérations de détection.
Pour le sablais Sébastien Simon, le Vendée Globe était un rêve logique mais presque inaccessible. Grace à Arkea et à Paprec, il sera sur la ligne de départ à la barre d’un 60 pieds neuf, dessiné par Juan Kouyoumdjian. Ce monocoque sera construit au chantier CDK. Pour relever ce défi, Sébastien a choisi de s’appuyer sur la compétence de Vincent Riou (vainqueur du Vendée 2005) qui sera le directeur technique du projet.
Quant à Charlie Dalin, il naviguera sous les couleurs d’Apivia, groupe Macif, qui lui a permis d’émerger sur le circuit Figaro. Le projet du havrais, qui a choisi Guillaume Verdier pour concevoir son 60 pieds, sera abrité par la société Mer Concept dirigée par François Gabart. Ces deux nouveaux IMOCA auront Port-la-Forêt comme port d’attache.
Au Pôle, le potentiel des candidats au prochain Vendée Globe est riche. Yann Eliès, Paul Meilhat, Morgan Lagravière, qui avaient animé la précédente édition, veulent y repiquer. Nicolas Lunven, Yoann Richomme et Nicolas Troussel nourrissent l’espoir de s’y engager pour la première fois.
Un levier pour l’économie
Les projets sportifs de Charlie et de Sébastien en IMOCA requièrent la construction de deux nouvelles unités. En choisissant le chantier CDK de Port-la-Forêt, les deux skippers et leurs partenaires renforcent donc très sensiblement le dynamisme économique du site. La mise en œuvre de bateaux de ce type nécessitent des milliers d’heures de travail, entraînant des embauches pour les chantiers. Les équipes en place doivent également assurer un recrutement conséquent pour accompagner et optimiser la conduite de ces défis avec pour ambition un podium sur le Vendée Globe 2020.