Armel Le Cléac’h, vainqueur du Challenge Espoir 2000 et membre de l’Equipe Finistère Course au Large depuis cette date remporte la 51ème édition de la Solitaire du Figaro. Une troisième victoire pour le skipper de Banque Populaire, déjà sacré en 2003 et 2010.
Les autres résultats du Pôle sur cette édition 2020 sont objectivement excellents avec la place de 3ème de Tom LAPERCHE lauréat du Challenge Espoir 2019. A sa deuxième participation à la Solitaire et à 23 ans, il rentre dans la cour des grands.
Parmi les accessits, on peut également mentionner au classement des étapes les 2èmes places de Lois BERREHAR et Yann ELIES, les 3èmes places d’Alexis LOISON et de Marc MALLARET, bizuth de la Solitaire.
A l’issue de cette compétition, Christian Le Pape, directeur de la structure, et Erwan Tabarly, le nouvel entraîneur du Pôle, figariste émérite, dressent le bilan de l’épreuve.
Des résultats à la hauteur des ambitions
« La victoire d’Armel Le Cléac’h confirme le talent et le travail d’un grand champion (gagnant du dernier Vendée Globe et maintenant triple vainqueur de la Solitaire).
Pour le Pôle, elle traduit aussi le maintien d’une forme de suprématie sur le circuit Figaro car cette réussite signe la 18ème victoires d’affilée du Pôle sur cette compétition au plus haut niveau.
On peut constater une concurrence internationale de plus en plus vive et cela est très motivant.
Armel et Tom sont deux vainqueurs du Challenge Espoir (2000 et 2019). Au fil du temps cette filière prouve son efficacité en visant l’excellence tant au niveau du recrutement de la formation que de l’accompagnement.
Avec Jeanne GREGOIRE et Erwan TABARLY, le Pôle dispose aujourd’hui d’un encadrement exceptionnel. » – Christian LE PAPE.
« Nous avions vraiment un groupe super sympa cette année. Au niveau de l’expérience, il était très hétérogène et cela faisait sa richesse. Au final, on constate avec la performance de Tom LAPERCHE qu’un jeune peut batailler au contact des meilleurs ! Cependant, il est certain que même si le Figaro Bénéteau 3 est un bateau très difficile physiquement, les résultats nous prouvent que l’expérience des « anciens » est irremplaçable ! » – Erwan TABARLY.
Un parcours un peu trop côtier …
« Dans ce contexte de crise sanitaire, l’organisation de cette Solitaire est déjà une belle réussite pour tous les acteurs investis sur ce dossier mais le Figaro 3 est un bateau conçu pour un format hauturier. Avec une seule étape vers le Fastnet, nous avons le sentiment que cette Solitaire a manqué de large et d’aventure comme des traversées du Golfe de Gascogne, des escales en Irlande, en Espagne. J’espère qu’à l’avenir, nous pourrons rapidement retrouver ces grands espaces plus adaptés à une spécificité large du monotype Figaro Bénéteau. » – Christian LE PAPE.