Après une carrière de skipper professionnel, Erwan Tabarly a rejoint le Pôle Finistère Course au Large en tant qu’entraîneur depuis deux ans. Il a suivi la préparation des équipages de la transat et dresse une revue des effectifs à quelques jours du départ.
- Corentin Horeau et Pauline Courtois (Mutuelle Bleue) :
Corentin possède déjà une grosse expérience du large. Il a une belle maîtrise technique et un tempérament facilitateur vis à vis de Pauline. Il a une capacité à partager sa connaissance et à embarquer sa co-skipper pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. C’est une grande force.
- Basile Bourgnon et Violette Dorange (Edenred) :
Ils ont tous les deux l’expérience des transat et l’expérience du double. Ils n’ont rien à prouver et prennent beaucoup de plaisir à naviguer. Ils sont jeunes et fougueux avec une vraie culture du large. Ils ont du fun, ils s’amusent sur l’eau. Ce sont des qualités mais il y a également les défauts de leurs qualités.
- Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper Macif) :
A la différence des autres équipages, Charlotte et Loïs ne se sont pas vraiment choisis puisqu’ils font partie de la même écurie mais cela fonctionne très bien. Loïs a déjà l’expérience de la Transat et ils maîtrisent tous les deux parfaitement le Figaro.
- Guillaume Pirouelle et Sophie Faguet (Région Normandie) :
On connaît toutes les qualités de Guillaume qui a déjà réalisé de très belles performances. Ils ont décidé tard de partir ensemble mais s’entraînent beaucoup. Ils ne laissent rien au hasard. Pour Sophie, c’est un rêve qui se réalise car elle part aux côtés d’un des meilleurs figaristes et elle porte les couleurs de sa région, la Normandie. L’histoire est belle.
- Gaston Morvan et Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance) :
Ils relient toutes les compétences et leurs expériences individuelles devraient leur permettre une grande complémentarité. Gaston est dans le top 5 des figaristes, il sait faire de stratégie car il a été routeur lors de la dernière Route du Rhum. Anne-Claire a fait des Préparations Olympiques, du Mini, de l’IMOCA, elle connaît toutes les facettes de la course. Le challenge est que cela fonctionne ensemble. Cela demande de la générosité de l’un envers l’autre.
- Chloé Le Bars et Hugo Dhalenne (Région Bretagne – CMB Océane) :
Ils s’entendent hyper bien. L’équipage s’est composé sans se poser de questions. Aucun des deux n’a l’expérience d’une transat en Figaro mais s’ils se font confiance, cela peut bien se passer. Chloé vient de gagner la première manche d’une course en Mini, cela va la mettre en confiance et valide les progrès qu’elle a pu faire depuis qu’elle navigue en Figaro.